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Opérateur régleur

sur machine outil/machine numérique

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Monteur de systèmes mécaniques

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Peintre industriel

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Controleur dimensionnel

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Métrologue

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Contrôleur final

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Responsable Informatique

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Responsable Commercial et Développement

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Coordinatrice des Ventes

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Contrôleur de gestion

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Responsable Bureau d’Etudes

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Responsable Achats

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Ingénieur Produit

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Ordonnanceur

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Contrôleur ultra-sons

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Opérateur emballage-expédition

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Coordinatrice HSE

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Tourneur/fraiseur

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Approvisionneur

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Opérateur traitement de surface / metteur au bain

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Contrôleur magnétoscopie/ressuage

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Opérateur de rétreint à chaud

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Responsable Supply Chain

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Opérateur régleur

sur machine outil/machine numérique

La mission d’un opérateur régleur est de « piloter » sa machine, qu’elle soit traditionnelle ou numérique, afin de réaliser différentes opérations de production en série. Son objectif : fabriquer les pièces les plus identiques, et bien sûr les plus fiables possibles. Il vérifie les étalonnages, il estime la mise au point en fonction de l’élasticité des lots matière, de la taille des copeaux…

Tel un pilote de formule 1, il est attentif au moindre bruit qui pourrait révéler un dysfonctionnement de son outil de travail, auquel cas, il doit faire preuve de réactivité, tout en ajustant et réajustant patiemment les réglages. De nombreux paramètres sont ainsi sujets à vigilance, puisque l’opérateur est en charge de réaliser les pièces en autonomie.

Il y a un côté quasi-magique à voir la matière brute prendre la forme d’une belle pièce technique, aux côtes extrêmement précises, et tellement gratifiant de savoir qu’on a participé à cette transformation
Jean-Louis CHAZOT

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Monteur de systèmes mécaniques

Le monteur doit, d’après la lecture d’un plan, identifier les éléments à assembler, contrôler rigoureusement les différents composants et enfin monter soigneusement ces extrémités sur les bielles.

Il existe 3 types de montage : réglable (la bielle sera alors ajustée sur avion), fixe (la bielle est figée dans une configuration précise), et mécanique (plus complexe car nécessite l’assemblage de plusieurs pièces et donc plus d’ajustements). Son rôle est de s’assurer que la bielle finie soit fonctionnelle (absence de défaut, de choc, vérification du marquage…), mais qu’elle soit aussi esthétique visuellement (absence de trace de peinture, de trace de doigt…).

Le monteur travaille en fin de flux et en auto-contrôle, il est donc le garant de la conformité des composants fabriqués en amont.

Nous gardons toujours en tête que d’autres personnes monteront ces bielles sur avion/hélicoptère. Il est non seulement important de respecter le travail qui va être réalisé après par d’autres équipes, mais surtout d’avoir bien conscience que nos pièces contribuent à la sécurité des passagers, ce qui est une grande responsabilité.
Guy LANGLET

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Peintre industriel

Le peintre prépare sa peinture (mélange de trois composants) afin d’obtenir une texture adéquate.
Il installe les pièces (bielles, chapes, et embouts) sur des supports spécifiques rotatifs à l’intérieur de cabines ventilées, et muni de ses EPI, il les peint au pistolet à l’extérieur et à l’intérieur. Il peut aussi avoir à charger des bielles dans une machine de peinture semi-automatique. Son rôle n’est pas simplement de peindre, mais surtout de s’assurer du rendu de son travail. Il contrôle très précisément, au micron près, l’épaisseur de la peinture et l’absence de coulure.

Il faut être très soigneux dans ce métier, calme et ordonné afin de ne pas générer des coulures. La peinture primaire joue un rôle d’anti-corrosion, il est important pour la durée de vie de la pièce que l’épaisseur soit strictement contrôlée
Bruno CAMET

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Controleur dimensionnel

Sa mission consiste à contrôler les dimensions des pièces avionnables en sortie de production à l’aide de plusieurs outils. Il vérifie avec précaution l’étalonnage des appareils de contrôle, et il se doit d’être rigoureux, méticuleux et attentif au moindre écart dimensionnel. Le cas échéant, il établit un Rapport de Non-Conformité qui sera ensuite traité par le service Qualité.

Le travail est très varié puisque nous vérifions toutes sortes de pièces aux dimensions toutes différentes. Repérer les défauts dimensionnels nécessite une bonne dose d’intransigeance, même parfois au prix de quelques boutades des collègues lorsque j’établis un RNC à leur encontre.
François CHEVAL

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Métrologue

Le métrologue est le garant de la conformité des outils de mesure. Du pied à coulisse aux appareils de contrôle les plus complexes, il vérifie quotidiennement toutes les dates de validation du matériel, et en commande de nouveaux si nécessaire. La rigueur et l’organisation sont de mise pour assurer la rotation des contrôles dans toute l’usine.

A la différence du météorologue, nous ne faisons pas la pluie ou le beau temps. La seule température que nous contrôlons est celle de notre environnement de travail, car tous les appareils de mesure doivent être étalonnés à une température de 21° (± 3°). Nos tâches sont variées et non répétitives, et les audits nous permettent de faire progresser nos compétences.
Thierry CHAÏBEDDRA

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Contrôleur final

Le contrôleur final est le dernier filtre en fin de flux, avant expédition de la marchandise chez nos clients, il est le garant de la traçabilité des produits.

Son rôle est de contrôler la conformité des pièces sous 3 aspects : visuel, dimensionnel et administratif.

L’adéquation doit être parfaite entre la pièce, les données du plan, l’identification des composants, le marquage produit, les données du Certificat de Conformité (par ex. numéros de lot) et celles des certificats Qualité éventuellement demandés par le client (ATR, FAI ...)

Le contrôleur engage sa responsabilité en apposant son cachet sur les documents, et peut même émettre par délégation, si nécessaire, un certificat au nom de l’Aviation Civile (EASA FORM ONE).

Le contrôle final est enfin un carrefour où gravitent de nombreuses informations, qu’il faut savoir collecter en bonne intelligence.

Le contrôleur final est comme un pilier central qui recense des données en provenance de toute l’usine, des différents postes en production aux services supports (Qualité/ADV/Appros) jusqu’au service Logistique et Expédition. II faut savoir bien prioriser les dossiers, être vif d’esprit pour établir des rapprochements d’information, et avoir une bonne dose de réactivité. Il est aussi nécessaire de bien être à l’écoute des co-équipiers et collègues et être disponible pour leur apporter un soutien technique le cas échéant.
José CANTERO

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Responsable Informatique

Le responsable Informatique est le garant de bon fonctionnement du système d’information de l’entreprise. Il détermine les solutions informatiques (matériels et logiciels) en fonction des besoins exprimés par les utilisateurs et par la direction. Il suit également le cycle de vie de son parc avec pour enjeu d’être toujours au fait des dernières innovations technologiques dans son domaine.

Un pied dans la technique, un autre dans la stratégie avec le regard tourné vers l’avenir. C’est comme ça que je résumerais en une phrase la fonction de responsable informatique. La diversité des sujets, des solutions ainsi que le maintien de la cohésion de l’ensemble du système d’information, font de mon métier une passion et un défi permanent.
Morgan VAHIER

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Responsable Commercial et Développement

Le Responsable Commercial et Développement gère et développe un portefeuille de clients. Il prospecte, recueille les besoins clients et propose des offres commerciales adaptées. En lien avec le Directeur Général , il définit les objectifs commerciaux à moyen-long terme et élabore la stratégie à adopter pour les atteindre, que ce soit dans le cadre de négociations annuelles ou de contrats pluriannuels avec les clients.

Il est le représentant de la société sur son secteur auprès des différents types de clients composant le marché dont il est responsable.

Plusieurs aspects de mon métier chez Kalistrut Aerospace me plaisent et me motivent tous les jours. Nous opérons dans un marché aéronautique mondialisé qui offre encore de belles perspectives de croissance à long terme et toujours de réelles opportunités de développement pour nos produits. Dans ce contexte, je développe nos ventes et notre portefeuille de clients aux 4 coins de la planète, de l’Amérique du Sud à l’Amérique du Nord, en passant par le tout le continent eurasien jusqu’à l’Asie du Sud-est, voir l’Afrique du Sud. Ce qui représente autant de relations diverses et d’approches culturelles variées avec nos clients.
Patrick Locatelli

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Coordinatrice des Ventes

La coordinatrice des ventes transmet au quotidien l’information entrante émise par le client auprès de tous les autres services de l’entreprise. Elle est en charge de la gestion des commandes et des offres (dans les limites d’un montant), et coordonne les actions à mettre en place avec les services techniques, les ingénieurs commerciaux, l’ordonnancement, les expéditions, la Finance, la Qualité, parfois même la Direction Générale, pour apporter une réponse la plus satisfaisante possible à la demande du client. Elle se positionne tel « un avocat », qui porte et défend la vision client au sein de l’entreprise.

L’aspect relationnel de ce métier est à mes yeux l’aspect le plus valorisant. J’apprécie de pouvoir construire une relation sur le long terme avec mes clients, en particulier, à l’exportation, lorsqu’il faut appréhender les différences culturelles, pour transmettre au mieux les messages en interne.
Annick BARRUYER

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Contrôleur de gestion

Le contrôleur de gestion fait partie de ces personnes qui savent « faire parler les chiffres ». Au sein du service Finances, rouage essentiel de toute entreprise, il travaille en étroite collaboration à l’externe, avec les clients, les fournisseurs et autres organismes, et à l’interne, avec les différents services de l’entreprise.  Rigoureux et appliqué, il participe activement à l’élaboration des budgets prévisionnels et autres documents supports à la stratégie.

Mon métier consiste à récupérer au quotidien des données chiffrées, pour concevoir et alimenter nos différents tableaux de bord. Comme un photographe est armé de son zoom pour mettre en valeur certains détails d’une image, j’analyse et pointe certaines informations clés à un instant T, qui seront ensuite exploitées pour construire la stratégie et les plans d’action de l’entreprise. Il est nécessaire d’avoir une bonne aisance en mathématiques, d’aimer l’exactitude, et de savoir exploiter les nombreuses possibilités qu’offre le logiciel Excel.
Jérôme DOREL

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Responsable Bureau d’Etudes

Le responsable Bureau d'Etudes est le point focal pour toutes les problématiques techniques concernant le produit en interne, comme vis-a-vis des clients. Il collecte et répartit la charge des projets entre les membres de son équipe. Il a également un rôle d’arbitrage quand il s’agit de statuer sur les limites de contraintes techniques.

Ce qui est intéressant dans mon métier c’est la diversité des sujets abordés. Au niveau technique, bien sûr. On rencontre des problématiques variées liées à la matière, aux traitements thermique, aux traitements de surface mais aussi au niveau comportement des produits : instabilité de flambement, phénomène de fatigue et d’usure. Mais pas seulement. Un bon produit est indispensable mais ne fait pas tout. Il est également important de respecter les aspects documentaires liés au monde aéronautique. Gestion de configuration, traçabilité, certification sont également des points qu’il ne faut pas négliger et qui participent in fine à la qualité globale du produit. C’est donc un métier riche qui s’appuie sur des équipes pluridisciplinaires et des échanges constants avec nos clients et les autorités.
Aurélien ROBERT

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Responsable Achats

Le Responsable Achats pilote  le service achats et a la responsabilité des achats pour une ou plusieurs catégories stratégiques de produits et/ou services, en liaison avec la stratégie achats de l’entreprise et en s’appuyant sur une équipe d’acheteurs.

La prise de risque dans le bon sens du terme, en tant que Responsable des Achats, j’optimise, à travers le choix de fournisseurs, l’approvisionnement pour la chaîne de production pour laquelle je travaille, par des négociations. J’ai toujours été attiré par la Supply chain et je me suis orienté vers les Achats à la fois à travers mon parcours universitaire et professionnel. Les Achats se font au niveau international, que ce soit pour le sourcing, l’approvisionnement ou la négociation. J’ai un profil international, et les Achats ont toujours fait partie de mon cursus que ce soit pour mes expériences ou mes intérêts personnels. J’apprécie d’être en face d’un fournisseur, et sans entrer dans la théorie win-win, de me demander en permanence si mon choix logistique est le plus rentable.
Cheikh CISSE

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Ingénieur Produit

L’ingénieur produit travaille suivant 3 postures complémentaires, mais assez différentes :

 

il doit bien évidemment savoir lire et modifier un plan sur un logiciel de CAO,

 

il doit posséder également des compétences commerciales pour pouvoir dialoguer et argumenter auprès du client, afin de concevoir une pièce qui répond à un cahier des charges précis, tout en étant en mesure de  proposer des axes d’amélioration ou des alternatives au projet initialement pensé par le donneur d’ordre,

 

enfin, il doit être capable d’imaginer des produits ou des solutions répondant à des problématiques récurrentes, en d’autres mots innover, voire déposer des brevets.

Le métier d’ingénieur produit est très polyvalent, il nécessite de solides compétences techniques, mais également une bonne aisance relationnelle, et un esprit créatif, afin de pouvoir conjuguer au quotidien ces différents types d’activités.
Didier GAGNEUR

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Ordonnanceur

L’ordonnanceur analyse l’état d’avancement des différents composants des pièces en commande, et intervient dans l’atelier afin de s’assurer de la livraison à l’heure des clients. Il passe ainsi beaucoup de temps « sur le terrain » pour faire passer les priorités journalières auprès des chefs d’équipe et des opérateurs. Il est vigilant sur le respect des délais au poste, et sait réagir rapidement en cas de retard, et surtout en cas d’urgence AOG (Aircraft on Ground / Avion au sol).

Etant quelqu’un de dynamique dans la vie en général, j’aime être au contact des gens sur le terrain : pas de place pour l’ennui dans ce métier, il faut être sans cesse en mouvement. Si je devais me représenter une image, je m’imaginerais bien telle une locomotive qui tire les produits vers leur destination finale, et mes interventions comme autant de filets d’huile dans les rouages du moteur.
Norbert GONCALVES

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Contrôleur ultra-sons

L’utilisation d’un banc ultra-son est la méthode la plus courante pour détecter principalement des défauts de délaminage à l’intérieur de la matière composite. L’opérateur utilise cet appareil de mesure pour impulser des ondes ultra sonores, qui vont effectuer un « parcours sonore » à l’intérieur des tubes carbone que nous utilisons pour fabriquer certaines bielles. C’est l’écho de cette onde, représentée par une courbe sur un moniteur, que va interpréter le contrôleur pour déterminer si le défaut est (ou non) acceptable, par rapport à un seuil déterminé.
Pour comprendre le principe du contrôle ultra-son, il suffit d’avoir en tête le phénomène d’un écho qui renvoie le son en haut d’une falaise. L’onde sonore met un certain temps à parcourir la matière (l’air dans cet exemple, la matière composite dans notre métier), et lorsqu’elle atteint un obstacle (la falaise, ou un défaut matière) l’onde est renvoyée au point d’émission. En fonction du temps que mettra l’onde sonore à revenir, et puisque nous connaissons sa vitesse de propagation dans la matière, l’ordinateur calcule la distance à laquelle se trouve le défaut par rapport à l’extrémité de la pièce (zone de départ de l’impulsion), et en recoupant avec des essais d’amplitude, nous parvenons même à déterminer avec précision la dimension du défaut, c’est tout ce travail d’investigation et d’expertise qui fait l’intérêt de ce métier. Qui aurait cru que mes cours de physique et mathématiques me poursuivraient jusque dans le quotidien de mon métier, certainement pas moi !
Sofan CHEA

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Opérateur emballage-expédition

La mission de l’opérateur d’emballage est de conditionner les pièces, en imaginant les meilleures combinaisons possibles pour optimiser les volumes, tout en sécurisant efficacement les pièces pour l’étape de transport qui les attend. Il existe différentes protections (gaine individuelle, papier bulle, mousse…) et  plusieurs types de conditionnements (cartons standards et emballage spécifique). Il faut être capable de visualiser quasi-instantanément l’emballage adéquat en fonction du nombre de pièces, et s’assurer que les références à expédier correspondent bien à celles indiquées sur le bon de livraison.
J’apprécie l’autonomie dont je dispose dans mon travail pour organiser ma journée comme je le souhaite, naturellement en tenant compte des dates indiquées sur les bons de livraisons, des impératifs horaires de chacun des transporteurs, et des urgences qui me sont signalées par le service logistique. Même si mon poste se situe en fin de flux, je suis en contact au quotidien avec de nombreux collègues et ce relationnel est pour moi très important. L’activité est variable tout au long de la journée, et nécessite souvent beaucoup de réactivité, c’est très stimulant, surtout quand le rythme s’accélère en fin de mois.
Boris GARNIER

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Coordinatrice HSE

Le coordinateur HSE est responsable de la mise en place, du suivi, et de l'amélioration des performances du système de management Environnement, Hygiène et Sécurité du site. Il pilote la mise à jour et l'évolution de ce système afin de garantir la fiabilité et la performance du site dans ce domaine.
Ce que j'aime dans mon métier, c'est la notion de transversalité et de diversité. Transversalité parce qu'on travaille avec tous les salariés de l'entreprise et même au-delà, diversité car mes activités sont très variées, à la fois sur le terrain dans l'atelier, puis sur des sujets plus analytiques au bureau.
Floriane MOREL

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Tourneur/fraiseur

Le métier de tourneur fraiseur est une fonction traditionnelle qui s’exerce très souvent en polyvalence avec le métier d’opérateur régleur sur machine numérique.

Les opérations de tournage et de fraisage consistent à retirer de la matière par action mécanique afin de donner à une forme brute les dimensions de la pièce souhaitée. Le principe du tour est de faire tourner le tube à usiner sur son propre axe pendant qu’une plaquette coupante effectue la mise aux dimensions, tandis que sur une fraiseuse, le tube est maintenu fixe et ce sont les outils de fraisage qui effectuent des rotations autour de la pièce.

Un grand savoir-faire est nécessaire sur les machines conventionnelles, car il faut surveiller visuellement l’usinage de l’outil dans la pièce, et contrôler en permanence que le tour ou la fraiseuse ne se dérègle pas.

Cette activité d’usinage traditionnel à sec, où les copeaux chantent en tapant sur le carter de protection semi-ouvert, est un retour aux sources et à la base du métier d’usineur. L’usinage traditionnel permet d’avoir la main sur son équipement et de « sentir » la machine. Ces machines nécessitent de l’expérience et du feeling pour être maîtrisées. Quel plaisir de pouvoir encore travailler quelques fois sur des vieux tours ou de vieilles fraiseuses.
Jean-François MARTINEZ

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Approvisionneur

L’approvisionneur assure la mise en œuvre des contrats négociés entre les acheteurs et les fournisseurs, et garantit le respect notamment des prix et des délais.

Il travaille à partir de prévisionnels, issus des programmes d’avion et des analyses d’historiques.

Il s’assure qu’il n’y ait aucune rupture dans l’approvisionnement des secteurs de l’entreprise, et échange en permanence avec l’ensemble des services et les fournisseurs pour mener à bien sa mission.

L’approvisionneur est comme un funambule, toujours sur le fil du rasoir. Il doit savoir commander un minimum de pièces pour ne pas avoir trop de stock, et cependant ne jamais être en rupture. Pour cela, il analyse les consommations grâce à des techniques de méthode analytique.
Isabelle ESPINOSA

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Opérateur traitement de surface / metteur au bain

La vigilance est le maître mot du metteur au bain.

Travaillant en présence des produits chimiques qui sont utilisés pour les traitements de surface, l’opérateur doit avoir une bonne connaissance de cet environnement à risque, et un réel savoir-faire.

Dans ce cadre, il doit bien sûr respecter des conditions de sécurité draconiennes.

J’apprécie l’autonomie dont je dispose pour organiser la circulation des ordres de fabrication, et la confiance qui nous est accordée dans cet environnement à risque, comme celle que nous nous portons mutuellement entre co-équipiers.
Cédrik LALLIER

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Contrôleur magnétoscopie/ressuage

La magnétoscopie et le ressuage sont deux types de contrôle non destructifs très usités en aéronautique.

L’application d’un révélateur fluorescent dans l’obscurité (magnétique ou non) permet d’identifier les criques ou défauts éventuellement présents dans la matière et à la surface.

Le contrôleur est en charge d’interpréter et de valider les résultats, ou d'émettre une « levée de doute », ou le cas échéant d'établir un Rapport de Non-Conformité.

C’est une fierté de découvrir un défaut invisible à la lumière blanche, et d’avoir un réel rôle dans la prévention des accidents aériens. Dans cette fonction, il faut aimer le calcul, la physique et la chimie, car de nombreuses données techniques sont à traiter.
Brahim LAAZIZI

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Opérateur de rétreint à chaud

Le procédé de rétreint à chaud est très spécifique dans notre entreprise, car le travail se fait en binôme avec un robot !

Les efforts de frappe sont aussi plus importants qu’avec une machine de rétreint classique, et l’opérateur doit donc redoubler de vigilance.

Ce poste nécessite également de faire preuve d’un intérêt certain pour la programmation numérique.

Le rétreint à chaud nous permet de travailler sur de nouvelles matières, comme le titane ou l’inox, qui possèdent des caractéristiques différentes des autres matériaux. Il est fantastique de donner vie à la matière : le tube arrive brut et repart avec une forme ou une préforme.
Fabrice COMTE

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Responsable Supply Chain

Le responsable Supply-chain s’appuie sur différentes sources d’informations en interne (ordonnancement, achats/approvisonnement, service client, production, qualité, service finance, contrôle export…) pour organiser la livraison à l’heure des commandes clients, dans le monde entier, et dans des conditions d’emballage adaptées aux différents modes de transport.

Sa réactivité et sa maîtrise de l’ensemble des activités de l’entreprise lui permettent d’optimiser et de concevoir des solutions spécifiques répondant aux exigences logistiques des clients.

Les actions des différents services supports doivent être organisées en concertation, afin de générer un circuit fluide, de la prise de commande à son expédition. Tel un chef d’orchestre, je m’appuie sur plusieurs services de la société, et sur notre ERP, pour générer cette harmonie.
Vincent REYNARD